Dans le cadre de ses activités de veille technologique, NeoDiffusion à mené ces dernières semaines une étude sur les techniques de filtrage des SPAM. Les conclusions feront l’objet d’un prochain Dossiers Gratuits, mais nous pouvons d’ors et déjà livrer une première constatation:
Alors que les vendeurs de solutions de lutte contre le spam affirment que le taux de spam est de l’ordre de 80%, le taux relevé par NeoDiffusion est proche de 30%, soit moitié moins… Les vendeurs de solutions antispam mentent-ils?
En vérité, tout dépend qui comptabilise et comment. Mais nous pouvons déjà affirmer que le taux de spam expérimenté par les internautes n’est pas 80%.
Tout d’abord, les messages sont comptabilisés au niveau du serveur, qu’il y ait ou nom un compte email associé au destinataire. Les spammeurs professionnels envoient parfois des emails à des adresses imaginaires, en espérant qu’elle correspondent à un destinataire réel. Mais surtout, les spammers ne se préoccupent pas de savoir si leur base d’adresses email contient des adresses périmées, et continuent d’envoyer à des compte email fermés.
Bien que ces messages soient du spam émis, il n’atteindra aucun destinataire. Ce spam non abouti consomme toutefois les ressources (serveur, bande passante) de l’hébergeur de mail.En conséquence, le taux de spam constaté par un internaute moyen est inférieur à 40%.
Ensuite, de nombreuses solution antispam (dont celles intégrées aux célèbres webmail hotmail et gmail) se basent sur les signalements des internautes, en plus des filtres automatiques. Ainsi, un simple abonnement légitime à une newsletter pourra être comptabilisé comme spam. De même, si un email est détecté par erreur comme spam et n’est pas récupéré par le destinataire, il sera tout de même comptabilisé comme spam.
Ce second facteur fait encore descendre le taux réel de spam effectivement reçu par un internaute moyen à environ 30%.
Ce nombre reste élevé, et pour s’en protéger, de nombreuses solutions existent… à commencer par des mesure de précautions, en prévention, comme nous l’avons expliqué dans une de nos précédentes lettre d’informations NTIC.